À l’instar de nombreuses communes françaises, Buzy décide d’honorer ses enfants tués lors de la Première Guerre mondiale en faisant construire un monument aux morts au cœur du village.
Au lendemain de la Grande Guerre, l’État encourage cet élan de commémoration en donnant des subventions aux communes pour ce type d’édifice.
Le monument aux morts de Buzy est de type patriotique républicain : la figure du poilu triomphant se dresse sur un haut piédestal. Le soldat, un pied en avant, comme marchant vers la victoire, brandit une couronne de laurier et la palme de la victoire. De l’autre main, il tient un fusil. On retrouve sur le piédestal la couronne de laurier, symbole de gloire, ainsi qu’un cartouche sur lequel on peut lire « Aux enfants de Buzy morts pour la patrie » ainsi qu’un vers de Victor HUGO : « Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie, ont droit qu’à leur cercueil la foule vienne et prie ».
Soixante-et-un soldats de Buzy ne rentrent pas de la Grande Guerre, auxquels s’ajoutent les deux habitants tués lors de la Seconde Guerre mondiale. Ces soldats tombés pour la France sont honorés chaque année lors des cérémonies des 8 mai et 11 novembre.